Il y a six ans, l’Europe était ébranlée par une crise migratoire majeure, notamment provoquée par les conflits en Libye et en Syrie. Croyant que les bons sentiments suffisent à faire une politique, négligeant les inquiétudes des populations autochtones directement touchées, nos dirigeants ont pour la plupart échoué à comprendre la dimension du problème. Or, leur incurie pourrait menacer à terme ce qu’ils prétendent défendre : notre tradition d’accueil et d’asile.