Régulièrement mise sur le banc des accusés, l’ENA parvient pourtant à traverser les années sans que les prétendues réformes de cette haute école d’administration, presque toujours conduites par d’anciens énarques, ne changent quoi que ce soit à ses travers : consanguinité des élites, formatage idéologique, etc. Toutes les sphères du pouvoir, qu’elles soient publiques ou privées, sont désormais occupées par d’anciens élèves des grandes écoles. Sera-t-il un jour possible en France d’amorcer un véritable processus de démocratisation ?