C’est l’histoire d’un enfant du siècle dernier. Issu d’une famille arménienne, né en France pendant la guerre, assimilé au point de présider aux destinées d’une marque qui porte son nom, Stephane Kélian (né Edmond-Stephane Kéloglanian) a tout connu : le travail à la dure, les heures qu’on ne compte pas, le succès, puis les premières difficultés avec les traités de libre-échange, l’euro et les distorsions de concurrence. Son témoignage particulier est celui d’une faillite collective.