ARTICLE. Si le revers de la majorité présidentielle aux législatives est indiscutable, le bloc maastrichtien n’a pas pour autant perdu toute son influence à l’Assemblée nationale. Sur les sujets liés à l’Europe, Emmanuel Macron pourrait compter sur d’autres partis européistes pour faire avancer son agenda.
Le bloc maastrichtien fait de la résistance. À peine les résultats du second tour des élections législatives tombés, les macronistes se sont empressés d’appeler à « composer » en vue de la prochaine législature. Loin d’obtenir la majorité absolue – fixée à 289 députés sur 577 –, Ensemble ! ne disposera « que » de 245 députés. Il faudra donc, pour Emmanuel Macron, mettre de côté l’outrecuidance et des ambitions d’hégémonie affichées maintes fois depuis son installation à l’Élysée en 2017. Mais les partis maastrichtiens continueront de dominer l’Assemblée nationale.
Depuis 2002, les présidents successifs s’étaient habitués à avoir une confortable majorité. Les députés godillots n’avaient plus...
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VIDEO. Grand remplacement : fantasme ou réalité ? S’il ne nie pas des tensions locales dans certaines zones géographiques, l’historien et démographe Hervé Le Bras considère que cette question n’a pas vraiment lieu d’être. L’auteur de Il n’y a pas de Grand remplacement , publié chez Grasset, s’en explique.