1. Analyse de la situation démographique mondiale.

Beaucoup de difficultés et souffrances des sociétés humaines proviennent de l’accaparement des richesses et pouvoirs par une minorité.

Cependant, l’augmentation de la population humaine est également une cause très importante de ces souffrances, du moins un facteur d’aggravation considérable risquant d’empêcher la résolution des problèmes, même si une répartition plus juste (et hypothétique) des richesses et des pouvoirs avait lieu.

Sur une planète aux ressources finies, l’accroissement trop important de la population humaine ne peut que poser de graves problèmes écologiques, économiques et sociaux. Une population de 7,5 milliards d’hommes se heurte déjà maintenant à la rareté de l’énergie, des ressources alimentaires (1,2 milliard d’humains souffrent de la faim en 2020, sans espoir d’amélioration rapide, le monde a franchi en 2009 le cap "historique" du milliard de personnes sous-alimentées en raison de la crise économique, a annoncé l'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)), de l’eau potable, etc… et a une influence catastrophique sur la nature. La compétition entre les individus et les États pour accéder au bien-être est exacerbée.

La concentration urbaine augmente encore les aspects négatifs de cette surpopulation, liés à la densité : pollution, insécurité, ghettos, stress, politiques de répression, coût vertigineux des aménagements urbains. Contrairement à ce qui est généralement admis, les mégalopoles ne sont pas un signe de richesse pour tous, mais plutôt de sous-développement politique car seule une minorité profite des avantages des grandes villes.

Il n’est donc pas certain que même une politique de décroissance (dont les conditions politiques ne sont pas réunies aujourd’hui), limitant les besoins en énergie et matières premières, permettrait de couvrir les besoins essentiels d’une population prévue à 9,5 milliards en 2050 et 11 milliards en 2100 (certains démographes pensent que cette croissance de la population ne s’arrêtera pas là, tous avouent ne...