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L'insoutenable médiocrité des dirigeants européens

OPINION. Plus qu’à un système institutionnel supranational, c’est à une caste de dirigeants médiocres que les peuples membres de l’Union européenne ont délégué leur souveraineté.

L'insoutenable médiocrité des dirigeants européens


À force de parler de l’Europe, on oublie de parler de ses dirigeants réels. On touche le fond en découvrant le profil de ceux qui règlent, très mal, le sort de 450 millions d’Européens. S’agit-il d’avoir nommé des seconds couteaux pour que Bruxelles ouvre les vannes de ses services au pillage et à l’affairisme en toute liberté ? Entre leurs tarifs d’électricité monstrueux, leur agriculture en miettes, leur déréglementation sauvage pire que l’Angleterre de Thatcher, le contrôle de leur administration par 25 000 intermédiaires et officines installés à Bruxelles comme chez eux, on se demande où le désastre va s’arrêter.

Avec des dirigeants « bas de gamme », on ne peut avoir qu’une stratégie médiocre, et c’est bien le cas. Considérons le trio de tête :

La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, traîne une série de casseroles et d’échecs qui posent de nombreuses questions sur sa réelle compétence. On y compte ses revers sur l’équipement de l’armée allemande, le manque de contrôle des effectifs, le recours très généreux à des cabinets de consultants plus ou moins opaques, ou encore les copinages d’influence dans l’attribution des marchés publics. Le personnage est très loin de l’excellence de gestion et de la transparence attendues à ce poste. Et maintenant, plusieurs enquêtes la concernent avec de sérieux doutes concernant son impartialité dans l’attribution des marchés de vaccins, et la disparition de messages privés gênants.

Le président du Conseil Charles Michel est, lui aussi, très loin de présenter l’image d’un leader impartial et irréprochable. Au moment où il était placé à ce poste, un scandale le rattrapait en Belgique sur l’attribution à des proches de postes de complaisance hautement rémunérés, et sans réelle justification, comme l’ISPPC de Charleroi. Après d’autres scandales précédents comme Publifin ou Samusocial, l’entourage de son parti, le MR,...

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