Les élections présidentielles et législatives maintenant passées, j’aimerais faire un état des lieux de notre système politique, que l’on appelle une démocratie représentative.

Les parrainages

Premièrement, les parrainages que chaque candidat ou candidate à la présidence de la République se doit d’obtenir. Ce fut un réel fiasco, et ce, pour plusieurs raisons. Déjà parce qu’une loi du 25 avril 2016 a rendu ces parrainages publics, ce qui est une aberration.

En effet, de par le simple fait de la publication de ces parrainages, les maires — qui sont quand même le premier échelon de notre démocratie représentative — hésitent à parrainer tel ou tel candidat, même si un parrainage ne vaut pas soutien. Un parrainage veut simplement dire que vous estimez que telle personne, qui souhaite être candidat à la plus haute fonction de la République, parce qu’il apporte au débat, doit avoir sa place dans l’arène politique.

Le parrainage doit être secret, tout comme le vote est secret. En France, on vote dans un isoloir, à l’abri des pressions qui pourraient être exercées, le vote est secret. Il est donc inadmissible que le parrainage soit public, nombre de maires ayant raconté avoir subi des pressions de la part d’une intercommunalité, un parti, ou autre, ce qui est également inacceptable, mais malheureusement existant. À la suite de cette loi, j’ai trouvé innovant que, face à ces pressions, et tout simplement dû au fait que les maires ne savent pas forcément qui parrainer, certains maires ont directement demandé à leur population qui il devait parrainer et ont appliqué le résultat.

Mais alors, puisque les parrainages ont tant posé problème, on peut s'interroger sur la pertinence de cette loi qui oblige à un certain nombre de parrainages pour être officiellement candidat à la présidence de la République ? Cela remonte exactement à une...