Souverains sous pseudo, vraiment ?
CONTRIBUTION / OPINION. Pour notre lecteur, être attaché à la souveraineté implique aussi d’être capable d’assumer chacun de ses propos. Raison pour laquelle il s’exprime en faveur de la suppression du pseudonymat. Le débat est ouvert.
Nous œuvrons tous, ici à Front Populaire, pour la même grande cause, le retour de la souveraineté nationale afin que la France puisse décider librement pour elle-même, et donc que le peuple, nous, français, puissions ensemble choisir notre destinée commune. Aussi, pour défendre la souveraineté, il est de bon aloi de l’être soi-même, j’entends souverain bien sûr, ou comme Michel Onfray aime à le dire « Sire de soi ». La liberté d’être soi-même, de décider en conscience et de permettre aux autres d’être dans la même situation oblige autant qu’elle honore. Comment être libre et souverain sous couvert d’anonymat, voire de pseudonymat comme sur les réseaux sociaux ?
La critique souvent entendue, et toujours justifiée, des réseaux sociaux par Michel Onfray qui fustige ceux qui comptent leurs « likes » ou leurs « pouces en bas », fréquemment sévère envers les plus grands réseaux comme Twitter (devenu X), Facebook, ou d’autres comme Instagram ou TikTok pour les plus jeunes, est généralement liée aux insultes, invectives, médisances, ou autres moqueries qui sont interdites, et qui néanmoins font tant de mal. Bien souvent sous pseudonymes, ces personnes se livrent à de nombreuses lâchetés et développent un réel sentiment d’impunité, tant il est rare qu’elles soient sanctionnées. Cela débouche souvent sur des situations de cyberharcèlement. Et c’est bien là que le bât blesse, car si les élèves ont du mal à comprendre que le réseau, les messages, les bonnes ou mauvaises nouvelles font partie intégrante de leur vie, ils l’apprennent le plus souvent à leurs dépens ; il est étonnant qu’il faille le rappeler si souvent sur les réseaux, en signalant de nombreux messages alors que nous sommes théoriquement tous responsables devant la loi de ce que nous écrivons.
On lit sur certains réseaux, ou on entend dans des débats télévisés que de toute façon la justice peut facilement...