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Thomas contre Mourad : indignations sélectives dans une France communautarisée

ARTICLE. L’attaque qui a causé la mort d’un adolescent à Crépol et l’agression contre un jardinier maghrébin sont mises dos à dos par une arène politique qui a perdu tout sens de la mesure. Bienvenue dans une France communautarisée où chacun pleure « ses » victimes et ignore celles des « autres ».

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Une simple « rixe ». C’est par ce mot que les plateaux télé résument l’attaque survenue dans la nuit de samedi 18 à dimanche 19 novembre à Crépol, un village de 500 âmes situé dans la Drôme. Environ 350 jeunes étaient rassemblés dans la salle des fêtes pour un bal d’hiver lorsque plus d’une dizaine d’individus, pour certains armés de couteaux, ont fait irruption en pleine nuit. Après avoir blessé le vigile à la main, ces derniers s’en sont pris à plusieurs fêtards. Bilan de la barbarie : un mort, le jeune Thomas, 16 ans, décédé des suites de deux coups de couteaux au thorax et au cœur durant le transport des secours vers l’hôpital, ainsi que huit blessés, dont deux en état d’urgence absolue.

Pour le moment, le profil des agresseurs et le motif de l’agression ne sont pas connus. Sept personnes ont été interpellées aux environs de Toulouse en début d’après-midi, a annoncé le ministère de l’Intérieur. Toujours est il que le parquet de Valence et la gendarmerie de la Drôme ont ajouté le la circonstance aggravante de « bande organisée » à l’enquête ouverte pour « homicide volontaire » et « tentative d'homicide », « au vu de la fuite des auteurs, de leur pluralité et de...

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