Cathédrale de Nantes : faute avouée…
Samedi dernier, le rideau est tombé sur les causes de l’incendie ayant ravagé la vénérable cathédrale nantaise. Comme beaucoup d’autres, la présentation médiatique du drame m’avait intuitivement convaincu d’une autre atteinte à notre patrimoine par nos chers « sauvages incivils ». Mea Culpa donc.
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Le rideau est tombé sur les causes de l’incendie ayant ravagé la vénérable cathédrale nantaise, samedi dernier, avec les aveux du bénévole ayant en charge sa sécurité (sic). Que le perpétrateur de cet acte fou soit un rwandais catholique écarte naturellement l’hypothèse d’un acte anti-chrétien.
Pourtant et comme beaucoup d’autres, la présentation médiatique du drame m’avait intuitivement convaincu d’une autre atteinte à notre patrimoine par nos chers « sauvages incivils ». Les pudeurs de gazelles de journalistes parlant d’une hypothèse accidentelle au motif que les orgues calcinés étaient pourvus de systèmes électriques avait même fini de me convaincre qu’il s’agissait d’un incendie volontaire, d’une marque d’hostilité de plus contre une religion qui n’a plus que ses églises pour se faire voir dans le pays de Voltaire et de Mai 68.
Mea Culpa donc, et 10 pater noster en pénitence pour mes mauvaises pensées.
Mais cette conviction à priori n’est que le nom du doute qui entoure les multiples agressions à l’encontre de notre civilisation, qu’elles soient le fait d’une jeunesse non assimilée, d’activistes racialistes ou d’autres minorités agissantes.
Les flammes léchaient encore les murs multiséculaires de la cathédrale, que déjà les responsables politiques, particulièrement de droite-droite, redoublaient de tweets laissant entendre qu’il s’agissait d’un acte criminel anti-chrétien, et donc commis par quelque français de fraiche date, peut-être dans le cadre du jihad mondial ou plus simplement comme un symptôme de plus du grand remplacement (cf. tweet de Ph. De Villiers).
C’est manqué pour cette fois. Et c’est tant mieux ! Je me sens honteux et coupable d’avoir suivi cette pente qui n’est qu’une descente vers la suspicion généralisée, avec comme résultat la croissance des racines de la haine et de la division. De ces fleurs du mal ne peut rien sortir de grand, de beau, de salvateur.
J’ai, bien sûr des circonstances atténuantes,...