F.P.&nbsp: Le populisme a fait l’objet de diverses études plus ou moins savantes et plus ou moins partiales, et la notion prend parfois des sens différents. Qu’est-ce que le populisme, pour vous&nbsp? Vincent Coussedière&nbsp: Pour saisir l’unité profonde du populisme, il faut quitter le plan des mouvements et des partis...

Depuis quelques années, l’actualité européenne est marquée par la «&nbsp;montée des populismes&nbsp;». Mais que recouvre ce terme&nbsp;? Vincent Coussedière et David Cayla ont tous les deux abordé le phénomène, le premier en philosophe, le second en économiste. Si leurs approches du populisme divergent, ils s’accordent sur la responsabilité des institutions européennes dans la colère des peuples européens.

Il y a l'Europe théorique des manuels et des chartes : unie, progressiste, sociale, puissante, pacifiée, protectrice, diplomatique, prospère, démocratique et souveraine. Et il y a l'Europe réelle de l'influence et du pouvoir : supranationale, oligarchique, néolibérale, immigrationniste, antidémocratique, déclassée, impuissante et populicide. À quand la fin de la farce ? Après des décennies d'enfumage et de vol démocratique, l'heure du bilan a sonné. Et c'est précisément ce qu'entend faire ce 16e numéro de notre revue.

Depuis quelques années, l’actualité européenne est marquée par la « montée des populismes ». Mais que recouvre ce terme ? Vincent Coussedière et David Cayla ont tous les deux abordé le phénomène, le premier en philosophe, le second en économiste. Si leurs approches du populisme divergent, ils s’accordent sur la responsabilité des institutions européennes dans la colère des peuples européens.

L'Union européenne, matrice du populisme ?

Michel ONFRAY

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