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Écologie, idéologie et eschatologie

Michaël Parent

CONTRIBUTION / OPINION. Sur le constat du réchauffement climatique et de l’effondrement de la biodiversité se sont greffées d'innombrables idéologies millénaristes toutes plus anti-humanistes les unes que les autres.

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L’antispécisme est la négation de l’homme, une volonté insidieuse de le noyer dans le magma indifférencié d’un relativisme insupportable à tout crin. Il se joue dans ces idéologies contemporaines, une détestation patente et inouïe de l’homme, alors même que l’humanitaire est très en vogue.

On nous somme de nous aimer les uns les autres, d’aider son prochain, mais nous observons la nature comme une entité gentille et affable, pays de Cocagne d’un Livre de la jungle sans méchant, même Shere Khan le tigre, pour ces écolos ingénus, est frugivore, prend rendez-vous chez l’esthéticienne pour s’épiler le maillot et adoube la manucure de ses ongles, rééduqué par la bienveillance doctrinale.

Ainsi hyènes, alligators, casoars, lions et loups auraient de l’amour, du vivre ensemble, quelle dinguerie quand même ! De l’abnégation, des idéaux, ils seraient les martyrs des hommes machiavéliques, corrompus et scélérats, à part eux-mêmes, individuellement parlant, sont-ils sans doute prêts à faire une exception pour leur personnalité seigneuriale ! Dans leur caboche, réside le mystère insondable d’une transposition où la jungle est un Disney, endoctrinés qu’ils sont jusqu’au bout des ongles, et hormis leur individu idiosyncrasique, plus idiot que « syncra » d’ailleurs, la vie de leur semblable leur est insupportable.

Voilà pourquoi, la jungle est un terrain miné aux mille beautés qu’il nous faut observer avec la contemplation du poète ailé tout en s’en protégeant, écologie, signifiant, « science de l’habitat ». Car, pas sûr que notre cher antispéciste aille servir à notre bon vieux tigre frugivore sa salade de fruits.

Outre la nécessité de préserver la nature, quand même nous n’avons pas le désir de vivre sur une Terre devenue cendrier de Dieu, désert implacablement brûlant et immensément aride, des fourmis carnivores géantes décidées à nous gueuletonner, où les ressources en eau et énergie ont périclité ; nous préférons de loin loucher Mad Max...

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