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À l'Élysée, le malaise des travailleurs de l'ombre

ARTICLE. La tentative de suicide d’un agent du service « argenterie » a remis sur la table le profond malaise des « petites mains » de l’Élysée. Le journal Marianne a enquêté pour en savoir plus sur les tensions internes, où brimades et mises à pied arbitraires se succèdent depuis des années.

/2023/04/Elysée


Ce sont ceux dont on ne parle pas. Dans une enquête minutieuse, Marianne a rendu visibles les « petites mains » de l’Élysée. Au Palais, où travaillent plus de 800 personnes dont 300 gendarmes, l’absence de syndicats ou de représentants du personnel interroge. 

La tentative de suicide en mars d’un agent du service « argenterie » après sa mise à pied a jeté une lumière crue sur les tensions internes qui couvent à l’Élysée. Le week-end après son limogeage, l’agent, aux vingt-trois ans d’ancienneté, s’était jeté sur les voies du RER. Le malaise est si important qu’une cellule d’aide psychologique a été proposée aux membres du service de l’Intendance à la suite de cet événement.


Un manque d’application des « dispositifs réglementaires »


Dès 2018, la Cour des comptes alertait sur le manque d’application des « dispositifs réglementaires ». « La présidence indique être en train de mener des réflexions pour définir une organisation adaptée...