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À Paris, 600 clandestins accaparent la place des Vosges, avant d’être déplacés par la Mairie

ARTICLE. À Paris ce vendredi 30 juillet, 600 clandestins et sans-abris ont été évacués de la très chic place des Vosges. Soutenus par un collectif d’associations humanitaires d'aide aux migrants et sans-papiers, ils occupaient le Marais depuis quelques jours déjà.

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Plusieurs centaines de clandestins et de sans-abris, dont des familles avec enfants et des mineurs non accompagnés, ainsi que des militants d’extrême gauche ont occupé la place des Vosges à partir du jeudi 29 juillet. D’après les informations de l’Express, près de 300 tentes ont été réparties sur trois zones, pour les familles, les hommes seuls et enfin les mineurs non accompagnés.

Plusieurs associations sont à l’origine de cette action, réunies sous le nom de Collectif Réquisition. Parmi elles, des habituées en la matière : solidarité migrants Wilson, DAL (NDLR : acronyme de « Droit au logement ») ainsi qu’Utopia 56, pour dénoncer le non-respect du droit au logement.

Trouver une « solution pérenne » de logement

Présents depuis jeudi sur la place très touristique du 4e arrondissement, les occupants ont été transférés vers deux gymnases et un hall d’exposition (le Paris Event Center) d’après les annonces de l’adjointe à la maire de Paris chargée des solidarités Léa Filoche. Elle y renvoie à l’État la responsabilité de trouver une « solution pérenne » de logement, avant d’ajouter qu'un diagnostic social devait être établi par l'association France terre d'asile auprès des 350 familles, dont plus de 120 enfants présents.

Au total, les concernés se chiffrent à plus de « six cents personnes », selon les données communiquées par la mairie, dont « des primo-arrivants, des gens légalement présents sur le territoire, globalement un public en grande précarité ».

« Rendre visible les invisibles »

Dans son communiqué publié sur le site droitaulogement.org, le DAL se targue d’avoir d’avoir participé à la neuvième action du collectif Réquisitions. Elle avait organisé en mai l’occupation, avec des personnes sans papiers, d’un gymnase appartenant à la Mairie de Paris. Et une ancienne école maternelle du très chic XVIe arrondissement à la fin janvier, puis l’Hôtel-Dieu à la mi-février.

Au lendemain des 70...

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