Le pantouflage de plus en plus prisé des diplomates

Une simple question de va-et-vient. Selon Le Canard enchaîné, plusieurs dizaines de diplomates, souvent de haut rang, « ont choisi de se convertir ou de travailler temporairement dans le secteur privé ». À titre d’exemple, Philippe Errera, numéro quatre du Quai d’Orsay, vient d’intégrer le groupe Safran au poste de directeur des relations institutionnelles. Un poste qu’il pourra occuper après le feu vert de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), qui est chargée de déceler les potentiels conflits d’intérêts.

Un diplomate confie auprès du...