Peut-on défendre Éric Zemmour sur le service public sans être considéré comme un soutien du candidat ? Laure Mandeville, journaliste du Figaro, s’est en tout cas fait vertement rabrouer pour avoir tenté de le faire, ce mardi 15 février, dans un C Dans l’Air intitulé « Zemmour : la carte Trump ». Dans un échange avec le rédacteur en chef de l’hebdomadaire Franc-Tireur, Christophe Barbier, la journaliste a contesté le qualificatif de « xénophobe » qu’il venait d’attribuer au candidat de Reconquête !, Éric Zemmour… avant d’être sèchement rappelée à l’ordre par Caroline Roux, animatrice du débat.

« Laure Mandeville, on n’est pas en débat », a — assez étrangement — asséné, avant de conclure « vous n’êtes pas porte-parole d’Éric Zemmour ». La séquence a gêné bon nombre d’observateurs, car elle a fait écho aux arguments précédents de la journaliste du Figaro. Les débats ont porté peu de temps avant sur la présence ou non de « nazis » au sein du camp d’Éric Zemmour. « Ça ne correspond pas au réel, ce ne sont pas des mouvements (celui de Donald de Trump et celui d’Éric Zemmour, ndlr) néo-nazis ou racistes ou fascistes », a affirmé la journaliste avant de parler « d’étiquettes collées » pour disqualifier les candidats.

Ce à quoi Christophe Barbier, nuancé, a répondu : « il ne faut pas se tromper d’accusation, fasciste non (…), raciste, dans les propos d’Éric Zemmour, il n’y a pas de hiérarchie des races. En revanche : xénophobie ». Alors que Caroline Roux a rappelé la condamnation d’Éric Zemmour pour « provocation à la haine raciale », Laure Mandeville a tenu à pondérer, expliquant que « l’étranger n’est pas le bienvenu dans le cadre d’une immigration illégale ou il viole toute les règles ». Avant donc de se faire interrompre par l’animatrice.

Pourquoi ce recadrage ?

Caroline Roux s’est-elle insurgée que l’on puisse...