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Salah Abdeslam ne regrette rien

ARTICLE. « Vous ne subissez que les erreurs de vos dirigeants » explique Salah Abdeslam, principal accusé du « procès du siècle » ouvert le 8 septembre 2021. Le terroriste rationnalise ses actes, amalgame les autres musulmans à sa cause, défend ses complices et (ose) demande(r) aux victimes de « mettre leur colère de côté ». Retour sur ce qui a pu être dit à l'occasion du "procès du siècle".

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Dernier survivant des terroristes responsable des attentats du 13 novembre 2015 à Paris (130 victimes) et principal accusé du « procès du siècle », Salah Abdeslam maintient que ses actes ne visaient pas « personnellement » les victimes. Le 15 septembre 2021 il dit l’avoir fait pour des raisons politiques, corroborant malgré lui les thèses d’Éric Zemmour : « François Hollande a dit que nous avons combattu la France à cause de ses valeurs, mais c'est un mensonge ».

Le 20 septembre 2021, au cours de la troisième série d’audiences du procès, Salah Abdeslam déclare aussi que « dans le contexte actuel » il « ne peut pas condamner l’attaque », menée par ses « frères ». Pas le moindre regret à l’horizon.

L’homme préfère blâmer les « avions français qui ont bombardé l'État islamique, les hommes, les femmes, les enfants. François Hollande savait les risques qu'il prenait en attaquant l'État islamique en Syrie », poursuit-il. « En réalité, il ne s'agit que d'islam authentique, et ces terroristes, ces radicaux, sont des musulmans ». Salah Abdeslam invoque donc l’argument d’un « djihad défensif » pour expliquer ses actes : selon lui, « les musulmans sont traités de la pire des manières » (procès de Bruxelles, fin octobre 2016). Il est intéressant de noter que le terroriste partage le point de vue d’Éric Zemmour selon lequel l’islam ne peut être que conquérant et ne serait pas compatible avec les valeurs de la France.

Cela est cohérent avec ce qu’il pestait le 9 septembre 2021 (2ème jour de procès) : « Est-ce que les victimes qu’il y a eu en Syrie et en Irak, elles pourront prendre la parole ? », argument que l’on retrouve fréquemment chez les djihadistes. Et l’intéressé d’ajouter que son intention n’était pas de « blesser » !

« Je n’ai pas peur de vous »...

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