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Santé : Comment améliorer notre système de soins ?

EXPERTISE. Suite de l’article proposé hier sur notre système de soins. Dans ce second volet, de nouvelles réflexions et des propositions.

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1.  L’enseignement de la médecine générale et la formation permanente postuniversitaire.

L’enseignement et la recherche en médecine générale, discipline universitaire, doivent être d’un très haut niveau afin de former des médecins traitants totalement imprégnés de cette stratégie qui les positionne au cœur du parcours de soins.

Ils devront s’installer en cabinet libéral ou en exercice salarié dans les trois années qui suivront l’obtention de leur doctorat ; trop de jeunes médecins se contentent de vivre de remplacements pendant de nombreuses années au détriment du renouvellement des cabinets médicaux.

La formation médicale continue (FMC) et l’évaluation des pratiques médicales devront être faites et organisées par la chaire de médecine générale, c'est-à-dire par les médecins traitants ayant une activité universitaire et devenir à terme obligatoires même pour les médecins non installés.

L’enseignement pré et postuniversitaire, doit être éclairé par les différentes autres spécialités pour répondre aux vrais besoins de formation et d’évolution de la connaissance médicale.

Le financement privé peut participer et aider à la recherche, mais seulement dans le cadre d’un mécénat, jamais il ne sera une contrepartie directe ou indirecte de prescription, et il doit être signalé en cas d’exercice d’expertise auprès des décideurs !

La voie « Médecin traitant » doit être réellement enrichie par des spécialistes traitants choisis conjointement par le médecin traitant et le patient, imposant ainsi de réelles contraintes d’échanges au bénéfice du dossier médical, chaque médecin étant rémunéré à ce titre.

Ce type d’enseignement, de formation permanente, d’évaluation et de réseau médecin traitant devront être favorisés par un remboursement de l’acte médical qui devra tenir compte du respect de la voie du médecin traitant.

2.  Le médicament.

Il faut poursuivre la relecture de la longue liste des médicaments remboursés et inutiles à l’amélioration du soin, mais à risque d’effets secondaires.

L’autorisation de mise sur le marché...

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