Rédacteur en chef de Front Populaire.&nbsp;

Ancien militant nationaliste engagé dans la lutte pour l’Algérie française, il demeure, depuis la fin des années 1960, la figure de proue de la Nouvelle Droite, notamment via la revue Éléments. Par ailleurs fondateur en 1988 de la revue antilibérale Krisis, directeur depuis 2003 de la collection «&nbspClassiques de la pensée politique&nbsp» aux éditions L’Âge d’homme (Lausanne), il a publié près de quatre-vingts ouvrages, dont le dernier aux éditions Krisis, L'Homme qui n'avait pas de père&nbsp: le dossier Jésus.

Ancien militant nationaliste engagé dans la lutte pour l’Algérie française, il demeure, depuis la fin des années 1960, la figure de proue de la Nouvelle Droite, notamment via la revue Éléments. Par ailleurs fondateur en 1988 de la revue antilibérale Krisis, directeur depuis 2003 de la collection « Classiques de la pensée politique » aux éditions L’Âge d’homme (Lausanne), il a publié près de quatre-vingts ouvrages, dont le dernier aux éditions Krisis, L'Homme qui n'avait pas de père : le dossier Jésus.

F.P.&nbsp: Vous avez toujours considéré, contre la pensée universaliste, que la diversité du monde était une richesse. Quelle est la richesse spécifique de l’Europe, quelque chose comme une «&nbspâme européenne&nbsp»&nbsp;? Alain de Benoist &nbsp: Je suis en effet passionnément attaché à la diversité du monde, et donc hostile à l’éradication...

L’Union européenne n’est pas l’Europe. À bien des égards, elle est même son antithèse, un agent de dissolution de son histoire et de sa culture dans un magma uniforme et vain. C’est ce qui permet à Alain de Benoist, «&nbsp;Français d’Europe&nbsp;», d’être résolument eurocritique. Il nous explique pourquoi.

Il y a l'Europe théorique des manuels et des chartes : unie, progressiste, sociale, puissante, pacifiée, protectrice, diplomatique, prospère, démocratique et souveraine. Et il y a l'Europe réelle de l'influence et du pouvoir : supranationale, oligarchique, néolibérale, immigrationniste, antidémocratique, déclassée, impuissante et populicide. À quand la fin de la farce ? Après des décennies d'enfumage et de vol démocratique, l'heure du bilan a sonné. Et c'est précisément ce qu'entend faire ce 16e numéro de notre revue.

L’Union européenne n’est pas l’Europe. À bien des égards, elle est même son antithèse, un agent de dissolution de son histoire et de sa culture dans un magma uniforme et vain. C’est ce qui permet à Alain de Benoist, « Français d’Europe », d’être résolument eurocritique. Il nous explique pourquoi.

« Il faut rompre avec l’UE, cette caricature d’Europe » : entretien sur l’approche culturelle de l’Europe avec Alain de Benoist

Michel ONFRAY

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