Il y a l’idéal. Celui qui voudrait que le débat intellectuel consacre la confrontation loyale des idées. Et puis, il y a une réalité, comme souvent, moins reluisante. Celle des coups bas, des procès d’intention et des effets de meute. Cette réalité, Front Populaire en fait l’expérience depuis son lancement en 2020. Et même… avant, pour ainsi dire. Le premier numéro n’était pas encore sorti que déjà les anathèmes fusaient – il faut croire que nous avions pour vocation de déranger. Cette aventure éditoriale naissante faisait donc déjà de Michel Onfray « la coqueluche de l’extrême droite » pour Le Monde (1). Son tort : vouloir « contribuer au débat d’idées qui n’existe plus depuis des années. Nous souhaitons faire de telle sorte que...