Les médias mainstream, caisse de résonance de l’État profond
Dès qu’on aborde la question de l’influence de l’État profond dans les médias, ses chiens de garde vous qualifient de « complotiste » et de « fasciste-faisant-le-lit-du-RN ». Pourtant, les citoyens voient bien qu’il y a quelque chose de pourri dans ce royaume clinquant, sans en connaître forcément tous les dessous. Intéressons-nous à la seule vérité des faits, à travers quelques cas concrets et emblématiques.
À l’heure où le nouveau gouvernement ressemble à s’y méprendre à un casting de téléréalité, il est primordial d’analyser les mécanismes sophistiqués de la fabrication massive d’un consentement. Rappelons d’emblée que la France n’est plus que trente-quatrième dans le classement 2020 pour la liberté de la presse réalisé par Reporters sans Frontières, tombant ainsi, année après année, de Charybde en Scylla. Loin d’être farfelu, ce classement est une enquête sérieuse, fondée via un ensemble de critères précis et documentés, sur une appréciation du pluralisme, de l’indépendance des médias, de la qualité du cadre légal et de la sécurité des journalistes.
Alors que les sempiternels éditorialistes de salon et les speak-rien du mainstream rivalisaient de propos orduriers pour qualifier les Gilets jaunes – et à leur suite les autres manifestants, avant de les réhabiliter dans une catharsis ritualisée tous les soirs à 20 heures – les rares journalistes indépendants, qui eux étaient sur le terrain, ont été réprimés de façon inédite : empêchés de filmer, intimidés, embarqués sans ménagement par les forces de l’ordre, placés en garde à vue, relâchés la plupart du temps à la fin des manifestations, sans même un rappel à la loi. Seule la « Vérité Officielle » devait être diffusée, quand elle n’était pas fabriquée de toutes pièces par l’exécutif, comme on l’a vu lors de l’affaire de la pseudo attaque de la Pitié-Salpêtrière.
LA MANIPULATION DE L’OPINION
Comment en est-on arrivés là  ? Comment est-ce possible dans un pays ayant pour devise « Liberté-Égalité-Fraternité »  ? C’est simple  : 85% des chaînes de télé sont aux mains de groupes qui dépendent de marchés publics. Au surplus, 51% des médias, tous supports confondus, comptent organismes financiers, banques et assurances à leur capital. Il est devenu extrêmement difficile de tracer leur véritable actionnariat, tant les fantômes qui les contrôlent ont mis en...