Iryna Zaruska, la victime qui n’existait pas

CONTRIBUTION / OPINION. Fuyant la guerre en Ukraine, Iryna Zaruska a trouvé la mort dans le métro de Charlotte, poignardée par un multirécidiviste Afro-américain, sous les yeux passifs des passagers et dans l’indifférence d’une grande partie de la presse. Ce drame outre-Atlantique soulève une question dérangeante : existe-t-il un racisme dont on n’a pas le droit de parler, car il contredit la matrice idéologique dominante ?

iryna


Le 22 août dernier, Iryna Zaruska, réfugiée ukrainienne de 23 ans, a été poignardée à mort dans le métro de Charlotte (Caroline du Nord, États-Unis). Le meurtrier est un dénommé Decarlos Brown Jr, un Afro-Américain au lourd passé criminel.

On ne peut être que bouleversé par l’affreuse ironie du destin de cette jeune femme qui, après avoir fui son Ukraine natale ravagée par la guerre, a fini assassinée par un ressortissant du pays où elle croyait avoir trouvé asile et sécurité…

Le film de l’agression hantera pour longtemps ceux qui sont parvenus à le visionner intégralement. Face à un déchaînement soudain de violence, ce sont d’abord l’incompréhension et la stupeur qui se lisent dans les yeux grands ouverts d’Iryna. Puis, en une fraction de seconde, le visage de cette jolie jeune femme aux allures de mannequin redevient celui d’une enfant, d’une petite fille en pleurs dont le regard témoigne d’un état de terreur absolue, tandis qu’elle se recroqueville sur elle-même et se voit mourir.

Justice wokiste, justice racialiste


À la lumière de ce drame, les thuriféraires du système judiciaire américain feraient bien de réévaluer leur modèle : dans leur Amérique trumpienne idéalisée, de la même manière qu’en France, des multirécidivistes sont multi-relâchés par des magistrats multi-laxistes et politisés qui ne jugent pas les criminels sur leurs actes ou sur leur dangerosité, mais selon des critères idéologiques, sociaux, ethniques ou religieux. Decarlos Brown n’est donc pas le seul responsable de ce meurtre : après tout, il n’a fait que son sale et prévisible boulot de tueur psychotique et probablement camé. Ses complices sont les magistrats militants qui lui ont permis de circuler, d’agresser et de tuer à son gré dans l’espace public, malgré 14 condamnations précédentes.

L’origine ethnique d’un meurtrier ne devrait rien avoir à faire dans le traitement judiciaire de son crime....

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