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Produits dérivés sportifs : sur la réindustrialisation, Macron se moque du monde

CONTRIBUTION / ANALYSE. Des mascottes pour les Jeux Olympiques de Paris principalement fabriquées en Chine, tout comme les produits dérivés censés mettre en avant le patrimoine français, mais aussi des casquettes de la Fédération Française de Rugby… En ce qui concerne le rayonnement international de la France, le mot "réindustrialisation" semble avoir été agité en vain. Laurent Herblay, du blog "Gaulliste Libre", montre qu'en Macronie peut-être plus qu'ailleurs, il y a un gouffre entre les annonces et les actes.

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S’il y a bien un domaine où l’Etat pourrait choisir, c’est le lieu de fabrication de produits vendus pour des évènements sportifs qu’il organise et finance, ou bien encore pour des sites touristiques publics. Las, malgré le scandale provoqué par la révélation que les "Phryges", la mascotte des JO, sont essentiellement chinoises, les étiquettes des produits dérivés de ces lieux ou manifestations continuent à largement ignorer le « fabriqué en France ». Un scandale qui devrait valoir un carton rouge à tous ceux qui osent parler de réindustrialisation.
 

Un laisser faire doublement coupable



Les "Phryges" fabriquées en Chine, les produits vendus dans la Tour Eiffel également originaires d’Asie, les casquettes de la Fédération Française de Rugby, ou plus dernièrement, les vêtements officiels des Jeux Olympiques de Paris venus de Chine ou du Bangladesh, etc. Nos dirigeants ne semblent apporter aucune attention au lieu de production des produits vendus grâce au patrimoine de notre pays ou aux évènements que nous organisons. Et que l’on ne dise pas que c’est un problème de coût : le tee-shirt pour homme Cocorico fabriqué à Roubaix est vendu à 16,9 euros et il se trouve que leurs tee-shirts pour enfant, également fabriqués à Roubaix, sont actuellement en promotion, à 9,9 euros, soit exactement le même prix que celui fabriqué au Bangladesh, vu ce matin même dans un Carrefour Market... 

Bref, plutôt que de creuser un déficit commercial record, nos dirigeants pourraient faire fabriquer la quasi-totalité des produits dérivés de la Coupe du Monde de Rugby, des JO, et des grands sites touristiques français dans notre pays. Il existe déjà des industriels et l’anticipation permise par de tels contrats permettait de tout faire en France, contrairement à ce que disait la ministre il y a quelques mois quand le lieu de production des phryges avait ému bien des Français. Mieux, si tous les produits dérivés...

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