Contribution de la France à l'Union européenne : les leçons de morale de Stéphane Séjourné à l'épreuve des chiffres
ARTICLE. Alors que des voix se font entendre lors des débats budgétaires à l’Assemblée en faveur d'une réduction de la contribution française à l’Union européenne, le seul commissaire européen français vient défendre sa boutique dans une tribune remplie de poncifs.
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En pleine période de débats budgétaires, la question de l’Union européenne et de son financement par la France refait surface. Dans son contre-projet présenté le 24 octobre, le Rassemblement national propose ainsi la baisse d’un quart de la contribution française au budget européen, quitte à engager un bras de fer avec Bruxelles. Bien qu’elle soit plutôt discrète sur cette question depuis 2017, lui préférant d’habitude la fiscalité des riches ou les intérêts supposés de son électorat des banlieues, la gauche insoumise appelle par l’entremise de Jean-Luc Mélenchon à « ne plus payer les 9 milliards d’excédent de contribution que nous payons de plus que nous recevons ». Il n'en faut pas plus pour faire bondir le commissaire européen Stéphane Séjourné.
L’actuel homme de Bruxelles en charge de la stratégie industrielle et de « la prospérité » s’est fendu d’une tribune publiée ce dimanche 26 octobre dans Le Monde. l'occasion pour lui de livrer un vibrant plaidoyer pour l’Europe des 27, considérant aussi « faux qu’irresponsable de considérer l’Union européenne comme un poids budgétaire pour la France ». Bien au contraire, d’après l’ancien lieutenant d’Emmanuel Macron, l’UE serait « un multiplicateur de puissance et d’efficacité » à défendre absolument contre « la pression et les menaces du camp souverainiste. »
Si le RN et LFI attaquent Bruxelles et son budget, c’est en partie à cause de « calculs biaisés », ainsi que d’une « incompréhension des équilibres européens et une fuite en avant dangereuse ». Que reprochent au fond ces deux partis à l’Union européenne sur le plan budgétaire ? Un constat redoutablement simple : en 2023, la France a donné près de 26 milliards d’euros à Bruxelles, soit 18 % de la contribution totale des États membres, et a reçu en retour autour de 17 milliards d’euros. La France est donc contributrice nette à...
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