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Fukushima : l’instrumentalisation des antinucléaires

ARTICLE. Le Japon a commencé, ce jeudi, à rejeter l'eau de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima. Malgré toutes les garanties sanitaires, l’opération est sous le feu de critiques qui font les choux gras des adversaires de Tokyo et de leurs idiots utiles antinucléaires.

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Voilà comment de la radioactivité à dose homéopathique peut déclencher une crise diplomatique. Ce mardi, le gouvernement japonais a annoncé qu’il allait débuter le relâchement dans l’océan Pacifique de l’eau faiblement radioactive qui a servi à refroidir les réacteurs accidentés de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi. Avant de prendre cette décision, le gouvernement nippon a attendu d’avoir l’aval de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) rendu au début de l’été, après deux ans d’enquête. Le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, a déclaré, à l’occasion de la remise du rapport au Premier ministre japonais, Fumio Kishida, le 3 juillet dernier, que « l’impact radiologique sur la population et l’environnement des rejets d’eau traitée serait négligeable ».

Au total, c’est plus de 1,3 million de tonnes d’eau contaminée qui vont être déversées jusqu'en 2050, à raison de 500 000 litres par jour. Durant les 11 ans qui ont suivi l’accident nucléaire jusqu’à ce jour, cette eau a été stockée et traitée par les agents de la centrale. En la filtrant et en la purifiant, ces derniers ont éliminé la plupart des composants radioactifs à l’exception du tritium, un isotope de l’hydrogène que l’on ne sait pas encore bien isoler et qui n’est nocif qu’à partir d’une certaine concentration. Cet élément, présent en très faible quantité dans la nature, perd...

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