Aujourd’hui, le soleil est là ; il fait négatif le matin et quelques glaçons sont charriés par la rivière Moskova, laquelle va saluer langoureusement le maître du Kremlin.

Ici c’est la consternation, mais ce qu’il se passe était prévisible pour ceux qui s’intéressent à la géopolitique. Sont en présence un homme façonné par le système soviétique avec une culture guerrière face à un monde occidental mené du bout du nez par l’Europe… enfin, je veux dire les États-Unis. Entre les deux, un pays, des hommes, des enfants, aux origines différentes de par l’histoire, qui ne demandent qu’une chose : vivre en paix.

Seulement voilà, l’arrogance des Occidentaux lors de la chute de l’Union soviétique les a conduits à ne pas entériner par écrit la demande de Gorbatchev qui croyait à la parole donnée : l’OTAN ne doit pas s’étendre en Europe de l’ouest. La suite est connue. Pour les États-Unis, il leur faut un ennemi, la Russie ayant été encore désignée officiellement comme telle en 2021 ; pour l’Europe qui n’a pas la boulimie américaine d’exporter la démocratie, mais dont les valeurs sont indéniablement fortes, est tombée dans le piège américain. Son rôle aurait été d’apporter à l'Ukraine non pas une assurance d’être incorporée dans l’Europe, mais d’en faire une nation prospère, neutre, sur le modèle suisse, amenant paix et prospérité dans l’Ukraine, zone de passage incontournable. Ce qui aurait ainsi permis à la Russie de Poutine d’être rassurée pour son secteur ouest (je rappelle que la distance Moscou-Ukraine fait moins de 1000 km… c’est peu).

La responsabilité de l’Europe est énorme, et celle-ci n’a pas joué son rôle de géopolitique intelligent. Alors, rien n’a été proposé pour l’Ukraine sinon des dollars et euros éparpillés et vite récupérés par des mains innocentes… Évidemment le peuple n’en peut plus de cette corruption : les...