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Rugby parlementaire : quand l’UE se prend pour une nation

ARTICLE. À défaut de vivre leur utopie de « nation européenne », les plus fédéralistes du Parlement européen espéraient bien faire illusion sur un terrain de rugby en participant à la coupe du monde parlementaire. Mais ils ne sont guère plus crédibles en mêlée qu'en politique.

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Quelques étoiles dorées sur un ballon ovale bleu rempli par un hémicycle. Le logo du « XV européen » fait presque illusion. Comme tous les quatre ans depuis 1995, les élus des grandes nations de l’ovalie s’affrontent à l’occasion de la coupe du monde de rugby parlementaire. Pour cette huitième édition, qui se déroule du 31 août au 7 septembre entre Toulouse, Sarlat et Paris, un nouveau concurrent fait son apparition : le XV du Parlement européen.

Au beau milieu des 12 formations nationales, cette équipe fait un peu tâche, tant elle semble sortie de nulle part. C’est pourtant une initiative parfaitement sérieuse, à l’origine de laquelle on retrouve entre autres deux élus français : Eric Andrieu (PS) et Anne-Sophie Pelletier (LFI). Sur le terrain, beaucoup de tricolores, comme le capitaine de l’équipe Pascal Durand (EELV), Irène Tolleret (LREM) et Éric Minardi (RN), mais aussi des parlementaires d’autres nationalités.


« Diversité, inclusivité, solidarité »


Sur le banc en raison d’une blessure au genou, Anne-Sophie Pelletier se défend de porter un message politique à travers cette participation : « La politique s’arrête à la porte des vestiaires. Nous sommes...

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