Ylva Johansson, porte-voix européen de la fin des frontières
PORTRAIT. À l’approche des élections européennes, nous lançons "Ils étaient dix", une série de dix portraits des grandes figures de l’État maastrichtien.
Premier épisode : Ylva Johansson, l’inénarrable commissaire aux Affaires intérieures. Nommée en 2019, la Suédoise porte haut et fort l’étendard du sans-frontiérisme, marqueur idéologique de l’Union européenne. Dans son combat, elle a réussi à se débarrasser de l’encombrant ex-patron de Frontex.
« Il n’est pas question que l’Europe devienne une forteresse de murs et de barbelés », « sans immigration, nous mourrons de faim ! », « l’Europe a besoin de main-d’œuvre car le continent vieillit »... Les sorties immigrationnistes de la commissaire européenne aux Affaires intérieures, nommée en 2019, sont légion. Ex-membre du Parti communiste puis du Parti social-démocrate suédois des travailleurs (SAP), Ylva Johansson constitue le porte-voix de l’idéologie sans-frontiériste de l’Union européenne. Le patronat applaudit à chacune de ses interventions. Les associations aussi. Les perdants, eux, sont connus. Lors du dernier Forum mondial sur les réfugiés, du 13 au 15 décembre 2023, elle se lance dans une (énième) ode aux migrations. Selon elle, « la migration a toujours été là. La migration sera toujours là. La migration fait partie de l’être humain. Il n’est donc pas question d’arrêter la migration. Cela n’arrivera jamais et c’est impossible. » Circulez, y’a rien à voir. Cette habituée du tricotage – elle avait été suprise en plein labeur pendant un discours d’Ursula von der Leyen en septembre dernier au Parlement européen, cette pratique renforçant, dit-elle, sa concentration – s’échine à détricoter les frontières européennes.
« Cette personne est une immigrationniste forcenée… Elle ne voit l’avenir de l’Europe qu’à travers une immigration massive. Et elle s’en félicite ! »
Dans son pays...