Il est évident que l’accident dramatique causé par Pierre Palmade, qui a coûté la vie à un bébé et grièvement blessé une famille (traumatisée à vie) ne peut être excusé. Nous savons très bien qu’à Paris, dans ces milieux politico-médiatiques, la cocaïne est d’un usage courant. Et l’accident de Palmade, je tiens à le redire, est inexcusable !

Mais en élargissant le problème, nous avons environ, d’après les chiffres de la sécurité routière de 2022, 3541 personnes tuées sur la route. Les causes sont pour l’essentiel d’abord la vitesse (25 %), la drogue (23 %) et surtout l’alcool : 31 % ! Et c’est là qu’il faut réfléchir avant de crier haro sur le baudet même si ce baudet est un privilégié, il faut bien voir autour de nous ,notamment dans nos campagnes, que les habitudes des uns et des autres ne sont pas si responsables que cela. Et j’observe surtout que l’alcool est une pratique courante dans nos bars ou PMU ou pour faire la fête comme ils disent. Combien, sur nos routes, de gens ayant pris plusieurs verres n’hésitent pas à prendre le volant ?

L’alcool est bien une addiction que l’on peut assimiler à une drogue (en hausse aussi dans nos campagnes) et je vois bien que cette addiction est peu condamnée par mes concitoyens (voir le travail des lobbies aussi). Et pourtant, que de drames et de déchéance humaine ! Il ne faut pas voir uniquement le doigt qui montre la lune comme le dit souvent Michel Onfray, mais regarder en face nos habitudes tolérées qui sont des actes d’irresponsabilité qui mènent à la violence sur la route entraînant blessures graves, morts et traumatismes à vie.

Au service militaire, entre amis étudiants, entre collègues, en famille par exemple, boire est un moment de distraction, d’étourderie joyeuse, Bacchus est à l’honneur. Mais...