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Black Friday : force restera au pouvoir d’achat !

OPINION. En cette période de crise post-Covid, et relance de la croissance oblige, les bonnes âmes écolo qui pestent habituellement contre le Black Friday se font discrètes. Doit-on nécessairement s’en réjouir ? Pas forcément. 

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Le Black Friday est une ode à la consommation venue des États-Unis ; une course effrénée pour des produits dont la plupart sont à forte empreinte carbone, car importés. Mais il faut vendre à bas prix parce que sans le savoir, le Français est devenu pauvre.

Cette année, personne ne pipera mot contre le Vendredi Noir. La « fièvre acheteuse » est devenue politiquement correcte pour cause de relance économique post-covid. Le Gouvernement ne dénoncera pas la consommation frénétique du Black Friday : l’heure est à défense du pouvoir d’achat, et en période électorale, ce point ne se discute pas !

Souvenons-nous du dernier vrai Black Friday de 2019

À l’époque, les « bobos-girls-devenues-ministres » ne cessaient pourtant pas de pérorer sur le sujet ! Bonjour la belle ambiance écolo-bobo-centriste : Élisabeth Borne, à l’époque ministre de la Transition écologique et solidaire et des Transports affirmait : « On vous incite à acheter des produits dont vous n’avez pas nécessairement besoin, les grands gagnants de cette opération sont les grandes plateformes en ligne dont je ne pense pas qu’elles soient les amies des petits commerçants. » Emmanuelle Wargon, éphémère « première secrétaire d’État à l’Écologie » auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, lui emboîtait le pas : « On est matraqués par des publicités sur toutes les antennes […]. Nous avons une grande question devant nous : quel modèle de consommation est possible et souhaitable pour demain ? » Depuis, Macron l’a recyclée en ministre déléguée au Logement, fonction dans laquelle elle dénonce le rêve de chaque français : devenir propriétaire. Brune Poirson (aujourd’hui disparue des écrans radars), vague « deuxième secrétaire d’État auprès de la même ministre de la Transition écologique et solidaire », rajoutait sa pointe de sel bio : « C’est vendredi noir […] Moi, j’aimerais bien que ce soit le Black Friday tous les jours de l’année. » Devant la mine ahurie de Jean-Jacques Bourdin qui l’interviewait...