Monsieur le très provisoire résident de l’Élysée, Sire Deus ex « machina-tion », démiurge propulsé à la magistrature suprême par on ne sait quel népotique savant renfort de réseau d’occultes jeux de poulies et autres ressorts et leviers mus par un glauque Olympe sans médailles, « On a envie de vous… ».

Tel fut l’érotique et non moins égotique slogan de campagne des jeunesses macronpatibles fleurissant un an en arrière, sur les murs de nos villes. Nous sommes beaucoup d’autres, jaunes ou moins jeunes, qui avons envie de vous… sans genrage ou mégenrage. Mais nous enrageons de vous avoir vu et entendu, une nouvelle foi « macronner », hier, à 13 h, sur les tous les médias, battant tambour sur la peau du citoyen, pour déverser vos fadaises, lieux communs et autres creuses billevesées érigées en « égrégore », selon laquelle « la macronie et la macronie seule, sait ce qui est bon nous ».

Nous avons, non pas envie de vous, Zeus nous en garde, mais envie de vous dire, que l’on en vient sérieusement à se demander si le mensonge ne vous est pas consubstantiel, tant il semble si naturellement couler de votre élocution de gendre parfait, assuré par votre ton sécurisé grâce au nouveau jeu de ficelles présidentielles mues par un mondialiste Olympe, occulte et directif. Mensonge, oui quand vous avez prétendu ne jamais vous fixer sur tel âge de départ à la retraite, pour finalement appliquer exactement le contraire, avec la même non rassurante assurance. Mensonge quant aux conséquences de l’abandon de Thomson à un atlantisme, dont vous-même prétendez que nous devrions nous départir. Mensonge quant à la véritable destination de notre aide militaire à l’Ukraine, qui nous place bel et bien en posture de belligérants.

On a envie de vous dire que lorsque vous vous adressez aux Français, vous nous évoquez invariablement, un de ces...