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Le reste à vivre a été corrompu
CONTRIBUTION / OPINION. Le reste à vivre n’est plus ce qu’il était. Il définissait jadis la distance nous séparant du trépas. On le définit aujourd’hui comme ce qu’il reste dans le porte-monnaie une fois les charges fixes payées.
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Tous les vivants disposent d’un reste à vivre assurant leur statut de mortel. Mais en pratique, seuls les mourants seront sensibles à ce privilège. Les autres y penseront occasionnellement le soir venu en cherchant leur sommeil. Pourtant, originellement, le reste à vivre était un formidable levier pour penser la triste condition du vivant. Il suffisait de prendre le temps qu’il reste pour se poser un peu, lever la tête du guidon pour voir le mur qui se dresse, tendre l’oreille...
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