Elle s’obstine, elle piétine, notre laborieuse gouvernance macronienne, oxydant à petit feu ce qui lui reste d’Occident par son équivoque maintien du « en même temps ». Elle se consume, au lieu d’orienter sa présente, « genre » copain clopante gestion vers un « en temps même », ce que pourtant exige la redoutable situation dans laquelle dérive notre pays, aujourd’hui à vau-l’eau, demain en perdition.

Une politique ferme identifiant clairement, combattant factuellement l’islam radical, assortie d’un peu de réalisme dans la gestion pandémique éclairerait d’une vraie couleur ce que ce gouvernement a d’obscurité et d’obscurantisme. Après avoir clignoté d’une file à l’autre, entre droite et gauche, entre bolos et écobos, entre soutien de la statue de la nation et déboulonnage de ses statuts républicains et démocratiques, entre attaque de nos institutions et prépondérance des lois de Bruxelles, entre valeurs françaises et doxa mondialiste, entre Pfizer et hydroxychloroquine, entre beurre de Big Pharma et Astra de Zeneca, entre croix et croissant, entre flic et voyous, entre oukases et bonnes occases, entre atlantisme et européisme… OTAN en emporte le vent et quitus pour le virus., et nous voici parmi les derniers de l’Atlas au palmarès mondial.

Notre élyséen pensionnaire, qui se veut pourtant olympien mais qui n’a rien d’olympique, rappelons-le, réélu par défaut par une minorité de Français, désireux de plaire à tous ses adversaires tout en ménageant ses compères, se complait dans le grand fatras du tout et son contraire. 2023 avance à pas de bottes de géant. Il semble d’ores et déjà en avoir perdu la cadence, non sans se départir de l’apparence de la pointure, mais sans l’attrait et la prestance. À moins qu’il ne s’agisse là d’une politique concertée, destinée à instiller le doute jusqu’à nous perdre et qu’à la longue, on se lasse et s’en foute ?

Repentance nationale institutionnalisée

Ainsi, en même...