Esprit guerrier : le nécessaire maintien

OPINION. Si celui qui veut la paix doit préparer la guerre, il semble évident, comme on le ferait dans le cadre d’une préparation sportive, que celui qui veut affronter la haute intensité doit aussi préparer la petite

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L’actuel chef d’état-major de l’armée de terre, lorsqu’il prit ses fonctions, avertissait quant à l’éventualité du probable retour de la haute intensité en matière d’affrontements armés. A cela et comme celui qui l’avait précédé, il ajoutait que « l’esprit guerrier » devait être entretenu « sans relâche ».

Cette perspective est vraisemblablement probable, comme elle le fut d’ailleurs de tout temps dans la mesure où l’histoire n’est pas finie, peut-être plus prégnante aujourd’hui encore ; la parole est donc laissée aux professionnels sur ce point.

Par contre, si celui qui veut la paix doit préparer la guerre, il semble évident, comme on le ferait dans le cadre d’une préparation sportive, que celui qui veut affronter la haute intensité doit aussi préparer la petite.

La France est aujourd’hui confrontée à un combat de petite intensité, elle est d’ailleurs en guerre nous dit le président. Qu’est-ce que cela peut signifier sur le plan militaire, pour un pays dont l’ambition serait de rester maître de son destin, c’est-à-dire avant toute chose de demeurer libre en toute indépendance sans avoir à quémander le renfort d’alliés extérieurs nécessaires sans lesquels une situation deviendrait irrattrapable ?

De quelle guerre de petite intensité la France est-elle aujourd’hui la cible désignée et avec quels moyens celle-ci peut-elle être menée ?

Le militaire, dans la cité, ne peut pas s’exclure de facto de la situation actuelle où des gens décident, ni plus ni moins, que de couper la tête à ceux qui leur déplaisent. Ces gens-là nous désignent, comme ennemis, et en tant que tel ils nous déclarent une guerre. Sur le plan des effectifs engagés physiquement dans le combat et sur le territoire et à condition que l’on se réfère à ce critère pour définir ainsi ladite guerre, nous constatons que le volume des combattants ennemis (effectifs) engagés est minime - même si l’on...

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