Houellebecq : « brutalité sidérante », vraiment ?
OPINION. Le procès en « brutalité sidérante » fait par le recteur de la Grande Mosquée de Paris et des éditorialistes à Michel Houellebecq pour ses propos dans les colonnes de Front Populaire, cache le déni de la classe médiatique face au déclin français.
Michel Houellebecq a pris le risque de s’exposer à une vendetta judiciaire en exprimant face à Michel Onfray une forme de désespérance française. Il lui est reproché des propos d’une « brutalité sidérante » à l’encontre des musulmans, ce qui vaut à l’écrivain français le plus lu dans le monde d’être excommunié par le haut tribunal de l’inquisition médiatique. La peine prononcée : l’étiquette infamante d’islamophobe d’extrême droite. Gageons qu’il s’en remettra vite.
Pour éviter d’être pris dans les filets dérivants du délit attrape tout d’incitation à la haine, il lui aurait pourtant suffi d’évoquer les drames aussi inconcevables qu’incontestables que furent les massacres de masse du Bataclan et de Nice commis par des islamistes sur le sol français, la décapitation d’un professeur en pleine rue par un Tchétchène, l’égorgement d’un prêtre octogénaire dans son église au nom de l’islamisme, les deux malheureuses jeunes filles éventrées en gare de Marseille par un clandestin tunisien, la protection rendue nécessaire des églises et des synagogues…
S’y ajoute la litanie des nombreuses exactions commises par des clandestins (parfaitement documentées par la police et les médias et aussitôt remisées aux oubliettes). Tous ces événements d’une « brutalité sidérante » sont autant de signes de l’abîme sécuritaire dans lequel la France est plongée !
Les chiffres du parquet de Paris sur la délinquance dans la capitale indiquent que les mineurs (ou prétendus tels) isolés, principalement originaires du Maghreb, ont représenté près de 80 % des déferrements de mineurs en 2020, soit 2 000 personnes au total. Ils étaient parties prenantes dans 30 % des cambriolages, 44 % des vols à la tire et 32 % des vols avec violence. Des chiffres qui ont été multipliés entre quatre à dix fois en quatre ans à peine ! Les quartiers nord de Marseille sont, depuis des années, en proie à des règlements de comptes...