société

Immigration et retraite : pour guérir un mal, on en déclenche un autre

OPINION. Faute de disposer de suffisamment d’actifs pour financer le système par répartition, le gouvernement compte sur le recul de l’âge de départ à la retraite… mais aussi sur l’immigration. Et peu importent les conséquences.

/2023/02/immigration-retraites


C’est aujourd’hui le principe de la médecine commerciale et moderne qui guérit tout et à laquelle rien ne résiste, avec ses laboratoires de pointe, ses grands lobbies pharmaceutiques et ses politiciens/médecins qui n’ont jamais vu un patient : pour guérir un mal, on en déclenche un autre, tout aussi grave, quelquefois plus. Ainsi pour ne pas mourir du Covid, on meurt d’une crise cardiaque potentiellement liée au vaccin ; pour soigner son cœur, on prend des médicaments qui risquent de déclencher une hémorragie dans le cerveau ; ou bien encore on meurt, mais guéri de son cancer, à force de traitements et autres médications chimiques. Et tant d’autres effets dits secondaires, mais souvent pires que le mal.

Nos gouvernements depuis plusieurs décennies pratiquent la même méthode : pour résoudre le problème des retraites, qui s’est aggravé depuis trente ans en raison de la dénatalité, ils en créent un autre qui risque d’être encore plus grave. Sans doute au nom du principe qu’un clou chasse l’autre, un problème aussi.

Réalisant donc qu’au nord, notre vieille Europe se dépeuple faute d’enfants à naître, et ne sachant pas qu’un des premiers remèdes serait d’encourager la natalité par des aides financières et en facilitant les conditions de travail des mères (en prenant en compte notamment les années consacrées à leurs enfants dans le montant de la retraite), mais considérant qu’au sud, il existe toute une surpopulation africaine et une surnatalité qu’il convient de réguler, nos brillants technocrates se sont dit qu’il suffisait de puiser au sud pour remplir au nord.

Mais comme les médecins cités plus haut, loin de résoudre le problème, ils en créent un autre encore pire que celui à traiter. Ils s’attaquent à un mal, mais en déclenchent un autre, qui, à terme, risque d’être plus grave encore.

Car avec la bénédiction des...

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