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Joséphine Baker au Panthéon : la France abandonnera-t-elle ses vieux démons ?

OPINION. Plus qu’un simple hommage à une grande femme patriote, l’entrée de Joséphine Baker au Panthéon est un formidable pied de nez à l’ère du temps empoisonné par un wokisme destructeur.

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L’accueil au Panthéon, symbole de la reconnaissance de la République française aux grandes personnalités, de Joséphine Baker (1906-1975) est un geste salvateur et porteur d’espoir. Un geste salvateur parce qu’il permet de restituer, au-delà des clichés servant l’idéologie racialiste et « décoloniale », la véritable personnalité et la vérité sur l’œuvre de Joséphine Baker qui lui vaut aujourd’hui la reconnaissance de la Nation à laquelle nous nous associons de tout cœur.

Américaine venue en France par les hasards de la programmation artistique, en 1925, elle y trouve l’amour et une nouvelle patrie accueillante (mariage en 1937 avec Jean Lion). Elle servira cette Patrie avec courage et dévouement, et confirmera d’ailleurs son choix de la France lorsque, tentant de retourner aux États-Unis, elle y sera « toujours autant victime de ségrégation raciale », certainement avec un déchirement au cœur : « J’ai deux amours, mon pays et Paris ».

Elle est déjà une artiste célèbre en France lorsque commence la guerre de 1939-1945 dans laquelle elle s’engage, d’abord en soutenant les soldats français (marraine de guerre de filleuls de guerre). Puis très rapidement, en septembre 1939, elle accepte de rejoindre les services de renseignement français parce que « c’est la France qui m’a fait ce que je suis, je lui garderai une reconnaissance éternelle ». Sa célébrité lui ouvrant les portes et sa carrière artistique lui permettant de voyager, elle accumule les renseignements sur l’ennemi au profit des forces françaises puis des forces françaises libres. Elle continue également son soutien aux combattants en donnant des concerts à titre bénévole, ou en cédant ses cachets aux œuvres sociales de l’armée de l’air. D’abord membre des Infirmières Pilotes Secouristes de l’Air (IPSA), elle est engagée le 23 mai 1944 dans l’armée de l’air au grade de sous-lieutenant. Elle est chevalier de la Légion d’honneur, reçoit la croix de guerre...

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