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La faute à Rousseau

OPINION. Ambassadrice « en cheffe » de l'écoféminisme en France, la députée NUPES a fait une entrée fracassante dans la vie politique française ces dernières années.

/2023/01/SandrineRousseauAN


Non, pas celle à François-Marie ni celle à Jean-Jacques ni à Henri, l’éponyme douanier-peintre ! Je brosse, ci-dessous, le profil de Sandrine.

Députée EELV, légiférante, supputée « maîtresse » de conférence à l’université de Lille, ardente « défenderesse » de la controversée notion du réchauffement climatique, elle est aussi réputée pour sa détermination à amputer notre langue française de sa structurelle essence. « En même temps », à émasculer le séculaire mal conféré par le « mâle », blanc, occidental, chrétien, dramatiquement souverainiste et anti-progressiste. Par définition, antiféministe !

Elle est de surcroit une farouche zélatrice de l’inclusivité scripturale dont le but est d’exclure de notre langue ladite prépondérance du masculin, pour lui substituer une neutre équanimité désignative. Mais, outre les incongruités que cela inférerait, de telles superfétatoires mesures influeraient-elles pour autant le thermomètre climatique ? Par exemple, les « pompières » pourraient aspirer à davantage de reconnaissance ? Les « chauffeuses » de poids lourds piloteraient elles mieux leurs destinées, les « croqueuses de mort » à déployer davantage de mordant ?

Et quid des adjectifs épicènes ? Les féminiser (avec deux « e » ?) rendrait-elle la femme plus habilee, moins futilee ou moins imbécilee, ou, quand, frôlant le débilee, Sandrine, et ses affidées de la NUPES, (Nouvelle Utopie Provisoire des Écervelés Syndiqués) évoquaient leur gorge qui les « grattions ».

Et quid des nombreux mots masculins désignant le typiquement féminin ? Ses sein(e)s sauraient-ils à quoi se vouer, son vagin(e) serait-il considéré selon sa vraie profondeur, son utérus(e) avec moins de moiteur(e), ses « ovaire(e)s » un peu plus de vertu ou de verdeur, avec ou sans accouchement(es) ou déréglage(es), climatique… ou autre ?

Et quid des innombrables mots ou expressions invariables, issus du latin, émaillant notre langue, dont la terminaison en « um » (prononcer « ome ») s’avère susceptible de heurter sa féminitude ? Imaginez le « penshomme » « ad nauséehomme » que constituerait leur féminisation ! Même si la route du « rhomme » ne s’ouvrait pas davantage à un « minimhomme » de « skipperesses », même...

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