Nous avons décidé de publier cette lettre ouverte d’un abonné à Michel Onfray pour des questions de liberté d’expression, bien que nous soyons en désaccord avec son contenu. Si tous les propos politiques concernant la gestion de crise Covid peuvent être débattus, les sciences dures bénéficient d’un régime de vérité particulier où tous les avis ne se valent pas. Bonne lecture. La rédaction

Bien cher Michel Onfray, Vacciner les enfants aura donc pour vous été le déclencheur. Sur cet essentiel sujet qui emplit tous nos jours — la vaccination contre la covid — vous venez de changer d’avis. L’ayant soutenue jusqu’à son point d’obligation, vous revendiquez désormais le droit au scepticisme. Sans doute mieux vaut-il tard que jamais.

Mais une fois passée la sidération de cette pandémie qui frappait à nos portes, comme nous aurions aimé voir mieux qu’un « bon petit soldat citoyen » chez un Michel Onfray ! Comme nous aurions aimé le voir relayer et amplifier toutes ces voix issues du monde de la vraie médecine, voix éclairées, voix indignées qui n’ont pas tardé à nous alerter : celles d’une Alexandra Henrion-Caude, d’un Luc Montagnier, d’un Christian Perronne, d’un Laurent Toubiana, d’un Gérard Maudrux, d’un Christian Vélot, d’un Roger Hodkinson, d’un Robert Malone, etc.

Comme nous aurions aimé le voir mentionner quelques bons papiers de quelques bons journalistes. Comme nous aurions aimé le voir dénoncer l’indécent procédé qui se vautre sans retenue dans la psychiatrisation systématique de l’opposant ou du contradicteur. Comme nous aurions aimé le voir défendre le droit à la différence : la différence entre esprit critique et esprit dérangé ; la différence entre militants anti-vaccin et militants anti-spike ; la différence entre vaccins et pseudovaccins ; la différence entre Conseil Scientifique et Conseil Scientifique Indépendant (CSI) ; la différence entre vessie et lanterne…

Comme nous aurions aimé le voir...