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Le souverainisme au secours de la France

OPINION. Accusé à tort de déclinisme et de repli sur soi, le courant souverainiste constitue à la fois une clef de lecture de l’affaissement d’une France minée par une Europe mondialisée, et la base du rétablissement de sa grandeur forgée par 1600 ans d’histoire.

/2023/01/Souverainisme


Après avoir présenté l’œuvre de démolition de la supranationalité, nous proposerons comment y mettre fin et restituer à la souveraineté ses lettres de noblesse.

L’échec de l’Europe libérale


Tout au long de notre histoire jusqu’à la présidence du général de Gaulle, le souverainisme avait à ce point pouvoir d’évidence qu’il n’avait pas eu besoin d’être nommé. Mais face au traité de Maastricht programmant l’effacement de l’État et de notre civilisation, il fut brandi en 1992 par Philippe Seguin tel un étendard dans son discours si visionnaire à l’Assemblée nationale.

L’État asservi


L’abandon de ses pouvoirs régaliens fondamentaux a signé la chute de la France. Le remplacement de nos frontières par celles de l’espace Schengen, gérées avec un laxisme coupable, a causé une immigration incontrôlée, source d’une insécurité terrifiante et endémique, et d’une préemption des aides sociales au détriment des Français. Quant à la justice nationale supplantée par le droit européen dans de nombreux domaines, elle a dû se soumettre aux lois européennes et à la jurisprudence de la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) et de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), éradiquant nos valeurs et l’autorité de l’État.

Par ailleurs, le pouvoir monétaire transféré à la Banque centrale européenne (BCE) a supprimé toute possibilité d’ajustement du Franc, alors que notre devise était déjà surévaluée au moment de sa conversion en Euro. La compétitivité de la France en est, depuis, affectée durablement — au profit de l’Allemagne —, avec de lourdes conséquences économiques et sociales, amplifiées par des accords de commerce international inégaux : une désindustrialisation et des délocalisations s’accompagnant d’un bradage de notre technologie, ramenant la part notre industrie à 10 % de notre PNB contre le double en Allemagne, avec en corollaire, un appauvrissement de nos savoir-faire et un chômage structurel ; un déficit commercial devenu abyssal...

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