Lettre ouverte à Monsieur Macron, président de la République française
La lettre ouverte de l'un de nos abonnés à Emmanuel Macron. Une voix qui n’en doutons pas se fait l’écho de millions d’autres.
Monsieur le président de la République française,
Ces mots qui suivent sont ceux d’un simple citoyen de votre pays. Ce n’est pas en opposant (bien que je le sois quand même) que je vous écris, mais en votre égal devant le Droit et la politique. Permettez-moi, le temps de cette lettre, de mettre de côté cette boursouflure langagière qu’est votre titre temporaire de « président de la République » ; vous avez un nom, Emmanuel Macron, c’est celui- ci que j’utiliserai, car c’est à l’homme que je m’adresse, non sa fonction. Ces mots ne constituent pas un pamphlet. Ils sont plutôt une liste non exhaustive de vos manquements, parfois grave, à l’honneur et au service de la France. Je serai alors franc et sans ambiguïté.
Monsieur Macron, vous et vos proches avez vanté la « restauration de la fonction présidentielle » que votre élection aurait entraîné. Voilà trois ans que vous êtes au pouvoir et je n’ai malheureusement rien vu de cette prophétie. Bien au contraire, à l’instar de millions de Français, j’ai vu un Président iconoclaste avec sa fonction ; un président régulièrement arrogant et méprisant envers ses concitoyens.
Monsieur Macron, dès les premières semaines de votre mandat, vous avez, sans élégance ni pragmatisme, souillé l’honneur et la diligence d’un général dévoué, chef d’état-major des armées, le poussant à la démission ; une première très regrettable dans notre Vème République.
Monsieur Macron, vous vous êtes souvent présentés comme l’ultime rempart contre l’extrémisme. Pourtant, il a semblé à bien des concitoyens que vous étiez, vous aussi, d’un certain extrémisme : celui de l’ultra-libéralisme. Vous vendez le service public, sans le moindre scrupule et contre toutes les protestations ; vous vous débarrassez de votre responsabilité de chef de la nation ; vous souhaitez privatiser les aéroports de Paris alors même qu’ils sont bénéficiaires pour l’État. Vous...