Macron patauge face à l’islamisation de la France
CONTRIBUTION / OPINION. Sans doute inquiet de voir son deuxième mandat menacé par un aggravement des tensions dans la société, Emmanuel Macron semble vouloir ménager la chèvre et le choux à propos des revendications islamiques. Une dangereuse stratégie vouée à l’échec.
L’émancipation politique d’une démographie islamique exogène est désormais entrée en concurrence sur notre sol avec la démocratie française. La proportionnelle d’un vote islamique n’est-elle pas déjà courtisée par les Insoumis ? Notre séparation laïque des pouvoirs devient dès lors un obstacle sur la route de son Séparatisme confessionnel (vers Bruxelles).
La nation est meurtrie d’abord, horrifiée par le continuum macabre d’attaques à l’arme blanche sur notre sol d’une série de quelque deux cents attentats terroristes, ou tentatives, depuis les années 90, dont 100 depuis 2015. Elle est fracturée ensuite, par l’importation chronique dans les diasporas européennes d’un monde islamique conflictuel, aujourd’hui le conflit entre Israël et le Hamas. Le peuple est en première ligne sur le front d’une tension sociale et politique, quand les gouvernements successifs ne savent plus comment faire ou feignent de ne plus savoir…
Si les Français « savent profondément qui ils sont », si « le pays se tient », si les Français sont résilients (anglicisme dont le concept consiste à se préparer à sortir rapidement, avec le moindre mal et quelques bougies, vers la défaite, contrairement au mot résistance, qui consiste à sortir vers la victoire, malgré la durée et malgré le sacrifice), quelle est dans ce cas la cause de ce dissentiment populaire ? L’origine de cette tension sociopolitique ne résulte-t-elle pas d’une concurrence démographique, culturelle et confessionnelle, non assimilée, qui se renforce d’un désir exagéré de « vivre ensemble, mais séparés », à l’abri des lois françaises ? L’image iconique du voile à Bruxelles n’est que « le palmier qui cache la palmeraie ». Mais au lieu de sortir la religion islamique de l’État, la France institutionnalise ses propres imams…
Fondé par la légitimité d’un référendum national, le freinage patient d’un solde migratoire sud méditerranéen surnuméraire et déséquilibré passera par le chemin d’un « couloir constitutionnel » souverain, pendant 10 ans renouvelables. Entre l’urgence d’une souveraineté...