Le Président Macron, qui a « cramé la caisse » des comptes publics en toute opacité suite à un dérapage de 50 milliards d’euros du déficit en 2024, sans précédent sous la Ve République, vient d’annoncer en grand Prince qu’il offrait 100 millions d’euros d’aide au Liban après avoir promis des avions de chasse à l’Ukraine pour 2025 en plus des 2 milliards d’euros déjà versés cette année. Cette annonce lunaire arrive en plein débat parlementaire sur le budget de 2025 où il est question de faire payer aux Français l’explosion de la dette publique qui dépasse dorénavant les 3 000 milliards d’euros, dont près de 1 000 milliards ont été contractés par Jupiter sans que le peuple n’ait jamais eu son mot à dire.

Cette nouvelle crise des institutions françaises fait suite à tant d’autres depuis le référendum ignoré de 2005 sur la Constitution européenne jusqu’à l’épisode de cette rentrée où, après le vote des européennes en juin 2024 suivi du résultat des législatives en juillet, les Français ont fait savoir qu’ils désavouaient la politique de Macron et voulaient du changement. Avec la nomination du gouvernement Barnier comprenant 19 ministres de plein exercice, dont 13 macronistes et 3 modem, la voix du peuple a été ignorée une fois de plus.

Alors que la France n’a jamais paru si éloignée des principes démocratiques depuis la chute du Second Empire et qu’aux États-Unis de sérieux doutes existent sur la sincérité du vote exprimé par la première puissance occidentale lors de l’élection de Biden, force est de constater que le reste du monde ne nous voit plus comme un modèle à suivre. Alors que les BRICS+ viennent de se réunir en sommet annuel en Russie, la moitié de l’humanité, suivie de 30 autres pays demandant à les rejoindre, s’organise pour faire émerger un monde...