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Ces « petits » candidats pour 2022 que les médias snobent : les "inclassables"

La Rédaction

11/01/2022

ARTICLE. L'élection présidentielle approche, et médias comme instituts de sondage n'ont d'yeux que pour les "gros" candidats, soutenus par des appareils partisans bien implantés ou par d'importantes dynamiques médiatiques. Pourtant, de nombreux candidats, venus de tout l'échiquier politique, tentent également de porter des idées sans passer par les partis traditionnels. Dans cette série, Front Populaire vous propose un panorama de toutes les candidatures hors les murs, de gauche, de droite, de nulle part et d'ailleurs. Quatrième et dernier épisode : les candidats "inclassables"
1er épisode (à gauche) : ici
2e épisode (Gilets jeunes et citoyens) : ici
3e épisode (droite et centre) : ici

Ces « petits » candidats pour 2022 que les médias snobent : les "inclassables"


-Hélène Thouy (37 ans) est la coprésidente du Parti animaliste, qui avait enregistré un succès notable aux élections européennes de 2018 (2,2%) et a fait savoir le 1er juillet 2021 qu’elle serait candidate. Végétarienne depuis toujours, la bordelaise est engagée en faveur des droits des animaux, et avait monté en ce sens l’association « Animal Justice et droit » dont elle est coprésidente, avant de rejoindre le Parti animaliste, créé en 2016. Le parti compte 2000 adhérents, s’est présenté pour la première fois aux législatives de 2017 (score de 0,3%) et aux européennes de 2019 (score de 2,16%). Avocate au barreau de Bordeaux, engagée dans la défense des militants de la cause animale (comme l’association L214) mais aussi dans le droit des étrangers, elle veut mettre fin à l’élevage intensif en cinq ans. Son mouvement, qui est transpartisan, a et peut nouer des alliances à droite comme à gauche. Le mouvement reste volontairement centré sur la question du bien-être animal qu’il espère imposer dans le débat public et dans cette présidentielle.

-Marie Cau (56 ans) est ingénieur, titulaire d’un diplôme de technicien agricole, d’un BTS Horticole, passée par l’armée, reconvertie dans l’informatique où elle dirige une entreprise de conseil informatique selon Le Monde. Marie Cau est une trangenre, la première maire transgenre de France après son élection dès le premier tour à la mairie du village Tilloy-lez-Marchiennes (Nord), qui avait eu un certain retentissement, de nombreux médias étrangers ayant relayé sa victoire. Sans-étiquette, Marie Cau s’était déclaré candidate lors d’un entretien donné à La Voix du Nord : « Je ne serai pas là pour militer en faveur de la cause LGBT, mais si ça peut la servir, tant mieux. Je veux rassembler les Français autour des valeurs d’écoute et de respect mutuel à l’heure où tout n’est que...

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