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Mansour Kamardine : « Mayotte est devenue un Crépol hebdomadaire »

ENTRETIEN. En avril 2023 était lancée à Mayotte l’opération Wuambushu. Aux prises avec d’incessantes vagues migratoires qui alimentent en continu le vivier de la criminalité, ce bout de France peine à sortir la tête de l’eau. Neuf mois plus tard, où en est-on ? Quel bilan tirer de l’opération ? Le point sur la situation de l’archipel avec le député (LR) Mansour Kamardine.

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À Mayotte, l'immigration de masse (essentiellement en provenance des Comores voisines) est une réalité à laquelle la population est confrontée en permanence.© Mathys/ZEPPELINN/SIPA


Front Populaire : Il y a presque neuf mois était lancée l’opération Wuambushu. Pouvez-vous nous dresser brièvement un tableau de la situation sécuritaire à Mayotte ?

Mansour Kamardine : En avril 2023, l’opération Wuambushu a d’abord mobilisé près d’un millier de policiers. Quand les violences urbaines, avec la mort du jeune Nahel fin juin, ont éclaté en métropole, l’opération a été mise entre parenthèses. Pendant l’opération et les deux mois suivants, nous avons vu une accalmie. Il était enfin possible d’aller au restaurant, de faire la fête… Bref, Mayotte retrouvait une activité sociale et culturelle. Et petit à petit, à compter de septembre,...

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