JusticeGérald Darmanin

Respecter les principes, même pour Gérald Darmanin

Il y a suffisamment de choses à reprocher au système Macron pour n’avoir pas besoin d’emprunter une simple plainte judiciaire aux fins de discréditer le ministre de l'Intérieur.

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Gérald Darmanin vient donc d’être nommé à la tête du ministère de l’Intérieur en remplacement du pauvre Christophe Castaner. On pourrait critiquer cette nomination, les qualités du nouveau titulaire de la place Beauvau, transfuge alimentaire de la droite LR, apparaissant éloignées de ce qu’exige le poste.

On pourrait également s’étonner des rumeurs d’un président de la République cédant une nouvelle fois à un chantage à la démission, démontrant là sa dépendance aux bricolages politiques auquel il est contraint faute de base réelle.

Malheureusement, c’est à une nouvelle instrumentalisation de la justice à des fins politiques à laquelle on assiste avec le lynchage médiatico-judiciaire habituel partant de l’existence d’une procédure judiciaire ouverte à la suite d’une plainte avec constitution de partie civile déjà ancienne, et pour laquelle Gérald Darmanin n’a jamais été mis en examen ni même sous le statut de témoin assisté.

Cela ne gêne pas la meute pour qui la simple existence d’une plainte qui porte toutes les marques d’une vendetta judiciaire vaut brevet de culpabilité. Alors c’est la clameur, sans savoir de quoi il s’agit, on se précipite, on accuse le nouveau ministre de l’Intérieur d’être un violeur et Macron de le savoir et de le protéger.

Désolé mais il y a suffisamment de choses à reprocher au système Macron pour n’avoir pas besoin d’emprunter ces détours. Et nous serons ravis le jour où Darmanin chassé du gouvernement de la République ira se morfondre dans sa mairie de Tourcoing. Mais nous devrons l’y renvoyer par des moyens politiques.

Caroline assouvit ses rancunes

Petit rappel de cette histoire tordue. Au début des années 2000, Madame X, escort girl professionnelle, ce qui en bon français veut dire prostituée, s’était livrée à l’encontre d’une de ses proies à du harcèlement, du chantage et des menaces de mort.

Traduite en correctionnelle en 2004,...

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