Sécurité aux JO de Paris : Darmanin montre les muscles
ARTICLE. Armada de forces de l’ordre, caméras de surveillance « augmentées », fusils brouilleurs anti-drones… À moins de 500 jours des Jeux olympiques, et 291 jours après le fiasco de la finale de la Ligue des champions, le ministère de l’Intérieur, sous pression, se sent obligé de montrer les muscles, en promettant de transformer la capitale en véritable forteresse ultra-sécurisée.
Faire appel à l'Armée en cas de manquement de personnel de sécurité ? « Ce n'est pas une question taboue », lance sans ambages Amélie Oudéa-Castéra dans la matinale de France Inter ce mardi 14 mars. Bien entendu, rien ne dit pour l’instant que des hommes en treillis encadreront les Jeux olympiques et paralympiques prévus à Paris dans moins de 500 jours. Mais la formule martiale employée par la ministre des Sports témoigne de la fébrilité de l’exécutif à assurer la sécurité lors de cette compétition planétaire. Il faut dire qu’après l’encadrement calamiteux de la finale de la Ligue des Champions au stade de France en mai dernier, les Français ont raison d’en douter. À ce jour, seuls 22% d’entre eux se disent confiants sur la capacité de la France à être prête à temps, d’après un sondage Harris Interactive pour RMC.
Cyber-défense, lutte anti-drones et armée de forces de l'ordre
Pour rassurer nos compatriotes, le ministère de l’Intérieur a élaboré un plan d’action d’une ampleur inédite auquel Le Figaro a eu accès. D’après le quotidien, Beauvau envisagerait les pires scénarios, notamment celui d’un attentat à la bombe dite « NRBC », pour nucléaire, radiologique, bactériologique ou chimique. L’exécutif aurait aussi adopté un...