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Sous Macron, « de nombreux reculs » dans la lutte contre la corruption perçue

ARTICLE. Malgré des progrès réalisés sous le quinquennat de François Hollande en matière de lutte contre la corruption, la section française de l’ONG Transparency international souligne l’existence de « signaux inquiétants » depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée en 2017…

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La France pourrait beaucoup mieux faire en matière de corruption, a estimé la branche française de l’ONG Transparency international, très critique de la 22ème position française dans son classement des pays où ce phénomène est le plus perceptible. Publié mardi 25 janvier, ce classement évalue l’indice de perception de la corruption dans 180 pays à travers le monde et place la France à la 22ème place, entre l’Uruguay et les Seychelles.

Bien qu’elle ait progressé d’une place dans ce classement par rapport à 2020 (passant de 71 à 73 points sur 100), la France aurait tout de même stagné, oscillant entre la 20ème et la 25ème place depuis 2010. La position de la France dans ce classement est même en baisse si on considère son meilleur score (77 points), réalisé en 2005. La première place de ce classement est occupée par trois nations : le Danemark, la Finlande et la Nouvelle-Zélande (avec 88 points) tandis que le bas du classement est occupé par la Libye, l’Afghanistan, le Venezuela, le Yémen, la Syrie ou encore la Corée du Nord. À la 28ème place, les États-Unis sont encore moins bien classés que la France.

L’indice de perception de la corruption ne mesure pas la corruption réelle

L’indice de perception de la corruption (IPC) est établi par Transparency international sur des données collectées par douze autres organisations internationales, dont la Banque mondiale, l’OCDE ou encore le World economic forum. Son objectif : classer les pays en fonction de la corruption « perçue » dans les administrations publiques et au sein de la classe politique, et évaluer les politiques de lutte contre la corruption. Ce n’est donc pas un indicateur du niveau de corruption réel : l’analyse ne couvre pas la fraude fiscale, le secteur privé ou le blanchiment d’argent par exemple. À l’issue de...

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