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Écriture inclusive à la mairie de Paris : le juge ne sait pas ce qu’est la langue française

ARTICLE. Le Tribunal administratif a donné raison à la mairie de Paris qui a été attaquée pour avoir gravé deux plaques commémoratives en écriture inclusive. Le juge ne voit visiblement pas le problème à utiliser le point médian dans la langue française.

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Le verdict est tombé : le juge a décidé de donner raison aux ayatollahs du point médian. Mardi 14 mars, le Tribunal administratif de Paris a rejeté la requête déposée par l’Association Francophonie Avenir (Afrav) à l’encontre de la Ville de Paris. Celle-ci exigeait de la municipalité qu’elle remette en leur état initial deux plaques commémoratives en marbre apposées dans l’enceinte de l’hôtel de Ville, qui avaient été modifiées en l’honneur des « conseiller.e.s de Paris » et des « président.e.s du Conseil de Paris », considérant que l’usage l’écriture inclusive contrevient à l’article 3 de la loi Toubon du 4 août 1994 qui dispose que « toute inscription ou annonce apposée ou faite sur la voie publique, dans un lieu ouvert au public [...] et destinée à l'information du public doit être formulée en langue française ». Faire apparaître, autour d’un point médian, l’existence des formes masculine et féminine d’un mot n'est pas du français, argue l’association.

Mais le tribunal a préféré donner son aval à cette lubie militante au détriment des défenseurs de la langue française, en rétorquant qu’il « ne résulte pas des...

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