Entre l’islamogauchisme de LFI et la lâcheté de Pap Ndiaye, la polémique des abayas
ARTICLE. Le vêtement est au cœur d’une polémique déclenchée par la publication de plusieurs articles du Parisien consacrés à ce sujet. LFI s’insurge et Pap Ndiaye laisse les proviseurs se débrouiller face au problème. La laïcité sacrifiée par le clientélisme électoral d’un côté et la couardise de l’autre.
Ne rien céder sur la laïcité, pas un millimètre. Qu’elle est dure à tenir cette ligne de conduite, quand les idiots utiles de l’entrisme islamique ne cessent de louvoyer face aux coups de boutoirs qu’assènent régulièrement les polémiques vestimentaires religieuses à l’école. Dans son édition du 7 juin, le Parisien a consacré sa Une à l’abaya. « L’école face au défi de l’abaya », a-t-il titré, y consacrant plusieurs articles. Il n’en fallait pas moins pour que les députés de la frange islamogauchiste de la France Insoumise n’attaquent le média pour ce choix.
C’est la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, qui a ouvert le bal. « Nous traversons une crise sociale sans précédent, une attaque massive des libertés sous Macron, une sécheresse ultra précoce et une guerre alimentaire se profile », a-t-elle tweeté avant de déplorer que le Parisien fasse « sa Une sur la tenue des femmes musulmanes ». Pour la députée, la raison est simple : « pour ce journal comme beaucoup d’autres : l’islamophobie fait vendre. Surtout quand elle s’attaque aux femmes ».
Une ambiguïté coupable
Fatalement, Mathilde Panot a été rejointe dans son étrange combat — depuis quand un parti ou un élu de la République impose-t-elle ses sujets à un média ? — par ses confrères. « L’islamophobie fait vendre. Derrière elle tue aussi. À vomir », s’est indigné Thomas Portes, élu de Seine–Saint-Denis. D’autres ont attaqué la position du ministère de l’Éducation nationale. « Il n’appartient pas à l’État de décréter ce qui est un vêtement religieux et ce qui ne l’est pas », a estimé David Guiraud, élu de Roubaix sur BFM. Des propos qui rejoignent ceux d’Alexis Corbière, tenus en novembre 2022 sur Public Sénat : « L’abaya n’est pas un signe religieux. Il s’agit indiscutablement d’un vêtement qui appartient à la sphère culturelle du...